MAG 07 du CGO

Edito

Au-delà des difficultés structurelles d’un bon nombre de filières et d’un contexte politique peu engageant, l’année 2016 nous annonce une amplification des problèmes économiques sur une majorité des productions agricoles. Ces difficultés majeures vont se retrouver sur les productions bovines, lait et viande et sur les grandes cultures doublement impactées par une baisse des rendements et un effondrement des cours.

Il ne faut pas attendre pour réagir.

La situation n’est évidemment par la même sur toutes les exploitations. Les difficultés de trésorerie vont donc arriver pour certains dès la fin de la campagne 2016, les récoltes ne permettant pas de solder les intrants. Pour d’autres, ce sera au printemps 2017. Pour d’autres encore, le recours à des placements privés permettra de subvenir aux besoins.

Quelle que soit votre situation, il est néanmoins vital de ne pas attendre le défaut de paiement pour savoir où vous en êtes et agir.

Un calcul simple à la portée de tous, si la structure n’a pas changé :

  • Quel est mon chiffre d’affaires habituel ?
  • Quel est mon chiffre d’affaires sur cette campagne ?
  • Combien me manque t-il ?

Ce simple calcul va donner une orientation : où je vais pouvoir passer, où cela ne passera pas, il faut que je sollicite une aide extérieure.

Les mesures qui se profilent

Les banques qui assurent habituellement le financement de l’agriculture ont déjà bien préparé leurs propositions :

  • un financement pour compenser le manque de chiffre d’affaires de la campagne 2016) à court terme, voire moyen terme, à des taux variant entre 1.10 et 1.90 % avec peu ou pas de frais de dossier
  • une reconduction ou une mise en place de ligne court terme ou d’ouverture de crédit pour le financement des approvisionnements de la campagne 2017
  • des aides de l’État dont nous n’avons pas encore les contours, mais qui devraient se concentrer vers une garantie des financements et peut-être par une prise en charge de leur coût.

Si vous avez besoin pour faire le point, n’hésitez pas à en parler avec votre Comptable-Conseil. Pour les situations plus complexes pouvant entraîner des changements importants dans les productions ou le financement global de l’entreprise, l’intervention d’un Conseiller d’entreprise sera indispensable ; les concours financiers n’étant acceptés par les banques que lorsque l’on peut leur démontrer que la situation est redressable.

Au sommaire du MAG 07 du CGO

La loi El Khomri, prime d'activité, soins et salaires par l'ENIM, locations meublées VS meublé de tourisme, déduction exceptionnelle Macron, Tracteur et conduite, Agrandissement et DPB, Investissement entreprise vitivinicoles, subventions FEAMP, accessibilité. Complètes et variées les explications sont dans le MAG du CGO



Le Comité de rédaction vous souhaite une bonne lecture et vous donne rendez-vous au prochain numéro.