C’est le plus souvent au remplissage de la cuve et du trajet jusqu’au champ que vous perdez le plus de temps, Le bas volume vous permet d’économiser du temps de pulvérisation mais aussi un temps de remplissage plus rapide ainsi qu’un gain d’argent car avec un seul bidon vous faites d’avantage de parcelles.
Pour que le bas volume marche correctement il faudra que vous soyez au mieux pour l’application. C’est à dire devenir l’expert des conditions d’application afin de ne pas faire des retours aux parcelles fréquents. Il vous faudra donc vérifier :
La dureté de l’eau a peu d’effet sur les fongicides, insecticides ou herbicides racinaires.
Par contre, l’eau doit être la plus neutre possible pour plusieurs familles d’herbicides foliaires.
Une eau dure a une forte teneur en calcium, magnésium, sodium ou fer, sous forme de cations (Ca++, Mg++…). Ces éléments se lient aux molécules de certains herbicides, neutralisant leur efficacité.
Une simple analyse de l’eau de pulvérisation permet de mesurer sa dureté. Sinon, vous pouvez utiliser de l’eau de pluie qui n’est pas dure.
Afin d’avoir un bon mélange dans le pulvérisateur, assurer vous de toujours incorporer vos produits dans le bon ordre, souvent du moins soluble au plus soluble. Pour corriger votre eau cela nécessite l’ajouter de sulfates, prenez soin de les incorporer la veille du traitement afin de ne pas modifier l’efficacité des produits mais aussi éviter un mauvais mélange et de risquer un problème mécanique ou chimique.Le remplissage se fait avec agitation, la cuve remplie aux deux tierspour éviter tous débordement.
Les bas volumes vont vous obligé à être plus présents dans les parcelles mais vous aurez au fil du temps un meilleur état sanitaire de vos cultures, ce qui vous permettra de réduire vos interventions. Il faut savoir que ce n’est pas la dose de fongicide qui fait son efficacité mais la qualité de la molécule. En préventif, avant l’apparition des symptômes, une faible dose empêche le développement de la maladie. Alors qu’une dose plus forte proche de l’homologation améliore la persistance du traitement et la qualité thérapeutique.
… Mais le type de buse est capital, elle doit être adaptée au volume d’eau et à la vitesse d’avancement. Trois choses sont importantes à faire :
Une fois maîtrisé, le bas volume permet d’alléger de 30 à 40 % environ la facture en produits phytosanitaires, ce qui n’est pas négligeable dans un souhait de réduction des phytos d’ici 2025 (plan écophyto 2).
Tags : IFT, fongicides, matériels, eau, MAE, produits phytosanitaires, cultures, protection, environnement
modifié : 17/05/2017
Publié :
12/04/2017